Nou' Morgencafé
Date d'inscription : 14/12/2007 Nombre de messages : 2892 Date de naissance : 19/12/1990 Age : 33 Localisation : Ma-ROCK Membre Preferé : Linkus Chanson Preferé : Himmel hilf
| Sujet: [OS] Tout simplement ( I) Mar 29 Avr - 1:00 | |
| Voila au cas ou vous vous poserez des question à propos du titre, c'est juste qu'il se pourrai qu'il y est un "Tout simlement (II)" Apllaudissez-moi c'est mon premier Os avec Linke ... G laché la grappe a Dav' xD
Musique ==> http://fr.youtube.com/watch?v=JgiGrXpOhYg ( elle me rend nostalgique ^^)
Assis face à la fenêtre, Christian Linke se laissait presque émerveiller par la flasque vision de la pluie tombant dru sur l’immense plateforme de l’hôpital, le bruit de ses gouttelettes sur le sol d’habitude si apaisant lui paraissait tout à coup si lassant, presque morbide. Il se tint le visage dans une grimace de dégoût et baissa les yeux, espérant au plus profond de lui, que sa vie soit autrement …Que leur vie soit autrement …Pourtant il avait beau fermer les yeux, il avait beau clamer intérieurement ses maux ils n’en demeuraient pas moins douloureux, mais au bien contraire beaucoup plus houleux … Le jeune homme avait beau usé de son imagination furtive, ou de sa créativité hors du commun, la réalité n’en demeurait pas moins désopilante, mais au bien contraire beaucoup plus crevante, et le fait n’était autre que son corps était là, juste derrière lui inerte et sans vie, à peine maintenu en vie par une pompe et une demi douzaine de fils …
Oppressé il soupira, sa présence derrière lui le retira violement de ses pensées, et il s’avança en trottant vers son immense lit le cœur plus lourd à chaque pas. Dieu qu’elle était belle, son teint livide et son expression sereine rajoutaient un halo de pureté à sa beauté jadis si sauvage.
Linke frôla son visage dans un geste affable puis retira une mèche de cheveux rouge qui lui tombait sur ses yeux mi-clos, il la contempla longuement puis laissa échapper un deuxième soupir bien plus pénible que le premier … A chaque fois, la voire ainsi plongée dans un sommeil sans réveil voilait son esprit d’un sentiment de mal-être profond, à chaque fois il sentait les extensions fluides de ses émotions se déverser au creux de ses reins, le brûlant de l’intérieur …
Il s’assit à son chevet et lui tint la main, il la regarda encore une fois puis fit d’un ton suppliant : « Lud’ réveille-toi !! ». Dans sa voix s’entrechoquaient deux notes différentes, colère et aversion, une dyade de contraste qui le détenait ici sans chaînes. Il pressa la main de la jeune femme contre son cœur battant à toute allure, puis la caressa gracieusement avant de déposer deux ou trois baisers dans sa paume, juste entre les lignes effacées de son destin … De leur destin ...
Linke : Je sais que tu te réveilleras. Minauda-t-il de sa voix rouillée. Pitié avant qu’il ne soit trop tard. Acheva-t-il après quelques minutes.
Le jeune bassiste, déposa délicatement sa tête sur le ventre de la jeune femme, puis il se laissa bercer par le faible tintement du sang affluant dans ses organes. Chaque petit crépitement lui parvenant était comme un message d’espoir, lui assurant qu’elle était toujours en vie, endormie mais toujours en vie. Il sourit à cette pensée et ferma encore les yeux.
-->Souvenir <--
Lud’ : Linke, embrasse moi. Ronchonna-t-elle.
Le jeune brin s’accroupit à sa hauteur puis déposa délicatement ses petites lèvres sur celle de la jeune femme dans un long et langoureux baiser, il lui caressa la joue et front contre front il plongea ses yeux dans les siens. Le regard azur de Ludmia le subjuguait juste, il lui sourit et se décala d’elle.
Linke : Tu m’aimes ? Lud’ : Non !! Fit-elle brusquement. Mais j’aime t’embrasser, j’aime aussi sentir ton odeur et te toucher. Couina-t-elle maladroitement. Il la regardant en riant, le teint de la jeune femme rosi et elle baissa les yeux gênée. C’était bien elle ça, timide mais fière, il l’enveloppa d’un regard charmeur avant d’enrouler ses bras autour de sa taille.
Lud’ : Je ...Tu sais que j’ai du mal avec mes ...enfin ...mes sentiments ...tu vois quoi !! Balbutia-t-elle en colère. Linke : Ne t’inquiète pas !! La rassura-t-il toujours en souriant. Lud’ : Hein mais arrête avec ce sourire narquois tu m’énerve !! Linke : mais ...Tenta-t-il de protester. Lud’ : Ne te fous pas de moi ou je te quitte !! Lança-t-elle sèchement en se détachant de lui.
--> Fin du souvenir <--
Linke se serra contre Lud’, sentant l’odeur salée de sa peau, elle dégageait toujours ce doux parfum d’été comme une légère brise échappée d’un revêtement de coquillage, il referma les yeux et plongea dans ses souvenirs, il était à présent étendu sur l’herbe verte d’un champ non loin de la mer, le chant des mouettes lui parvenait tel un écho perdu, et elle était là, étendue à ses cotés.
Linke : Lud’ ? Lud’ : Hum. Chouina-t-elle. Linke : Tu dors ? Lud’ : Non mais j’aurai pu. Grogna-t-elle. Linke : Roh ça va !! Lud’ : Linke ferme là s’il te plait !! Linke : Mais ... Lud’ : Tu l’aura voulu !!
Elle se releva brusquement, et fit glisser son dos nu jusqu’à sa taille, dévoilant ainsi ses soutiens d’un rose aussi pale que les milles et une brindilles d’orges les entourant, Lud’ s’assit à califourchon sur le jeune homme et se baissa afin de capturer ses lèvres.
Lud’ : Je te laisse le dégrafer. Chuchota-elle sensuellement. Linke : Je ... Lud’...
Mais elle s’amusait déjà à bisouter son cou tout en passant fébrilement ses mains sous son tee-shirt, le jeune homme se cabra sous l’effet de ses caresses puis il lui souffla : « On va nous arrêter pour atteinte à la pudeur !! »
Lud’ : On demandera une cellule commune alors !! Le charia-t-elle. Linke : Je ... Lud’ : Mais arrête de protester tu gâche mon plaisir !! Beugla-t-elle. Linke : Tu sais on appelle ça du viol. Lança-t-il en écarquillant les yeux. Lud’ : -_ -’’ Linke : En fait ... Je ne l’ai jamais fait. Lud’ : Linke on vient de le faire hier soir !! L’accusa-t-elle. Linke : Ha mince !! C’est fou ce que le temps passe vite ... ria-t-il. Lud’ : Ton humour est à revoir, vraiment ... Linke : Fais moi vibrer !! Lud’ : Han la feinte !! Ben tu sais quoi j’ai plus envie. Lança-t-elle en rajustant son dos nu d’un bleu aussi perçant que ses yeux. Linke : >< Lud’ : Et si tu me touche je crie au viol compris ? Linke : T’es grave ! Lud’ : et toi t’es chiant !! Linke : le couple parfait. Ironisa-t-il.
Il se releva, et essuie du revers de sa main une larme qui perlait au coin de son œil droit, puis il susurra un : « Oui le couple parfait » dans un ton épuisé, tout aussi dépourvu d’animosité que de félicité.
Durant près de 15 minutes il fit les cents pas autour du lit, attendant stupidement qu’elle remue le petit doigt mais toujours rien, depuis 5 ans qu’il effectuais son monologue externe, depuis 5 ans qu’il lui tenait amoureusement la main, Lud’ était toujours inconsciente, noyé dans son propre corps, cette image lui faisait si mal, elle broyait son esprit déjà écorché et l’essorait si fort qu’il en perdait toute notion de bonheur.
Linke : Pourquoi refuse-tu de te réveiller ? Cela te fait-il plaisir de me torturer de la sorte ? Lud’ j’ai besoin de toi ... Lud’ pardonne moi .chuchota-t-il. Pardonne moi car je ne suis que l’ombre de moi-même, pardonne moi car je t’aime.
Il se rassit à son chevet et enfuit son visage dans les mains de la jeune femme, ses larmes chaudes roulaient l’une après l’autre sur ses joues avant de finir écrasé contre l’épiderme de la jeune comateuse.
Linke : Je suis désolé a Lud’ !! Sanglota-t-il. Désolé de ne pas avoir été à ta place ... Je m’en souviens toujours ...
--> Souvenir <--
Il faisait noir, et seul dans le ciel scintillait la voie lactée, une splendide vue, emplie d’allégresse et de festivité, le jeune couple venait de sortir d’une boite de nuit très branchée, et Lud’ sautillait partout, au fond de son cœur elle sentait une étincelle de joie se consumer, elle s’agrippait gaiement au bras de son petit ami en criant de jubilation.
Lud’ : Linke je veux faire quelque chose dingue ... Complètement dingue!! Brailla-t-elle en courant tout le long du sentier mal éclairé, elle sauta à travers le grillage qui les séparait de la plage et elle s’arrêta en plein milieu de la route.
Lud’ : Tu viens ? Prenons un bain de minuit !! Soyons fou comme si ce jour était le dernier ...Soyons FOU LIN... Commença-t-elle en beuglant, mais sa voix s’étouffa au creux de sa gorge et deux énormes points lumineux l’aveuglèrent, elle se protégea les yeux avec ses bras puis se laissa projeter dans les airs, tout à coup tout devint silencieux ... Ses cris de jubilation s’étouffèrent et sa vue devint floue, totalement vague ... Lud’ n’entendais plus rien, ne voyait plus rien, ne sentait plus rien que les douces claques que lui infligeait Linke, la suppliant de rester avec lui.
Lud’ : Soyons fou. Murmura-t-elle dans un dernier souffle avant de se laisser tomber dans un profond sommeil qui durera près de 5 ans.
;--> Fin du souvenir <--
Linke : Soyons fou ...Et fou je l’ai été en ne pas te retenant, fou je l’ai été en continuant à t’aimer, à t’espérer ... Lud’ je ne t’abondonne pas mais ils ne veulent plus te garder, ils disent que s’en est fini, et que tu en garderait des séquelles neurologiques graves ... Ceci au cas ou tu te réveillais... Mais tu ne te réveille pas ... Tu ne te réveillera pas ... L’espoir me quitte, et le vide m’envahit petit à petit, comment ferais-je sans toi ? Je survivrai à peine, mes sens me garderont en vie par pur instinct ... Mais moi je mourrais avec toi lorsque tes machines ils débrancheront... Acheva-t-il en larmes. Lud’ l’amour est un temps que je conjugue au présent ...Lud’ je t’aime tout simplement.
Il se leva, déposa un doux baiser sur le front de la jeune femme, et se retira nonchalamment, à chaque pas il sentait son coeur saigner ... Près de la porte il s’arrêta, tournant le dos à sa bien aimée, mais essayant d’emporter avec lui cette petite présence qu’est la sienne, cette petite brise maritime qui s’échappait d’elle. Il respira profondément cette vague moussue puis il tourna la poignée de la porte sans lui adresser de dernier regard, car il savait qu’un jour son âme il retrouvera ...
Le corps inanimée de Lud’ lui, resta seul dans cette petite pièce, accablé par la blancheur inexorable des lieux, autour d’elle un néon sans frontière subsistait l’emprisonnant dans une petite bulle en cristal d’où elle ne saurait s’évader, pourtant des échos lointains lui parvenait d’un autre monde peut-être parallèle, les éclats d’une voix familière lui chatouillaient les oreilles tandis qu’elle flottait dans son rien, dénuée que partiellement de ses cinq sens, l’ouie, la vue, le goût, l’odorat ...Et le toucher ...Dénuée partiellement du toucher, car dans ses mains elle sentait un liquide tiède la brûler, mais elle ne saurait dire quoi, elle ne saurait que continuer de remuer le petit doigts tandis que lui il quittait l’hôpital, le visage placide ...
| |
|
¤¤ RyanJamesGirl ¤¤ Lass mich fallen
Date d'inscription : 09/01/2008 Nombre de messages : 210 Date de naissance : 18/02/1920 Age : 104 Membre Preferé : Linkette Chanson Preferé : Ein Neuer Tag ...
| Sujet: Re: [OS] Tout simplement ( I) Mar 29 Avr - 1:49 | |
| Et tu oses me dire de ne pas verser de larmes ... tu es marrante quelques fois Nouha tu sais ...
Tu sais ce que je pense de tes mots, de ta façon d'écrire et de les aligner noir sur blanc, pas besoin d'en faire un roman, tu es douée, point barre.
Saches que jamais je ne me lasserai de lire ce que tu écrit, parce que je sais que quelque part, j'aimerai transmettre les émotions à ta manière.
Je n'ai plus rien à rajouter, autrement ça serait des paroles sans sens, sans but particulier .
Encore une fois, Bravo Nouha! | |
|
Nou' Morgencafé
Date d'inscription : 14/12/2007 Nombre de messages : 2892 Date de naissance : 19/12/1990 Age : 33 Localisation : Ma-ROCK Membre Preferé : Linkus Chanson Preferé : Himmel hilf
| Sujet: Re: [OS] Tout simplement ( I) Jeu 1 Mai - 21:27 | |
| Merci bcp ma filleule tu sais toujours trouver les bons mots pour me faire plaisir ^^
Jtdr ...Enfin non je t'aime a bnt bladi ^^ | |
|