Bon deja, attention, c'est un
yaoi, donc homophobes (blablabla...) je pense que ça sert à rien de s'attarder =) Je vais pas mentir, j'ai un peu peur de vos réactions mais bon ^^. Ma tarée de guitariste (VIPSYCHO huhu) m'harcèle donc...
Tadadaaaaaam.
OS. Une envie d'écrire.
Tout deux étaient couchés sur l'immense lit, lui qui avait était l'excuse, qui était trop grand pour une personne, et que de toute manière, avec cette rupture de contrat, était parfait pour ne pas payer une chambre de plus.
L'ainé des deux hommes était allongés, la peau brillante sous un faible rayon de lune, couché sur le dos. L'autre avait ses cheveux emmêlés cachant son visage aux traits fins. Une de ses mains reposaient sur le torse de son ami, juste à coté de sa propre tête. Une de ses jambes venaient encadrés celles de son compagnon de groupe, dépassant du tissu blanc qui cachaient leurs intimités. Leurs peaux ne frissonaient pas, leurs chaleurs leur suffisaient, leurs rêves aussi.
Les jointures du cadet devennaient blanches, il leva son corps de celui de son amant et se cambra, s'étirant, ouvrant de petits yeux au milieu de la nuit. Il s'assit sur le lit, puis se leva. Il enfila un boxer puis vint s'installer près de son ordinateur, assit au milieu de la pièce, sur le sol froid. Son visage se tournait vers celui de son colocataire quand il se stopa.
Le bassiste était lobé sur lui même. Une mèche lui barrait le visage et sa bouche était entre-ouverte, laissant déstabiliser le silence par sa respiration. Sa main aggripait un petit bout de dras qu'il avait ramené contre son torse, contre son coeur.
Le guitariste se remit de ses émotions et attrapa une feuille blanche. Il inscrivait deja les prochains accords qui figureraient dans la chanson suivante, les premières notes qu'il jouerait au piano, empli de mélancolie, empli d'amour. Il se souvint du jour où ils s'étaient avoués leurs sentiments.
- Flash Back -
Le groupe était à un festival. Il y avait peu de monde, alors les deux amis se permettèrent d'aller jouer dans l'herbe. Les notes de Geht Ab tapaient contre les nuages. Le guitariste s'amusait à sauter sur le dos du bassiste, le faisant chanceler. Un combat débuta alors, celui qui durerait le plus longtemps en secouant la tête et en jouant les notes. Le guitariste gagna haut la main, puis ils se sautèrent dessus tout en jouant. Leurs postérieurs se percutaient, se frottaient, pendant que leurs doigts glissaient sur les cordes. Le bassiste se stoppa net, sentant ses joues rougir et son intimité masculine s'éveiller. Il débrancha le fil reliant sa basse à l'ampli puis courru jusqu'à perdre haleine.
Il s'écroula à genoux, le manche de sa basse se fracassa contre le sol dur, le faisant attérir sur les mains. A quatre pattes, il se mit à sangloter. Son dos était sécoué de spasmes, son souffle devenait plus court. Une branche craqua, il se redresse, toujours sur ses genoux. Il déposa son regard sur ce guitariste qu'il désirait plus que tout. En même temps, qui aurait pu résister à ce pianiste de talent, immobile, les cheveux volants, les mains sur les genoux, la respiration halétante, et ses yeux bleus remplis d'incompréhension qui vous transpersent ? Ses jambes fléchirent, le faisant tomber dans les bras du bassiste.
- Je... Linke... Pou-Pourquoi t'es parti ?
- Et toi pourquoi tu m'as courru après ? Leurs iris s'implantèrent l'une en l'autre, cherchant chacune la réponse chez les autres. L'ainé baissa le visage.
- Parce que... J'ai peur David...La respiration du guitariste ne s'était toujours pas calmé, et son regard brulait le crâne de son amour secret.
- De quoi ?
- J'ai peur de toi...Le coeur du brun se jetta contre ses cotes. Ses larmes transparessaient devant ses prunelles. Il se leva, regarda cet homme, cet ange, à terre, tremblant, à genoux. David commença à tourner les talons quand une main lui aggripa le pull. Il s'arrêta.
- Je t'aime David... Il releva la tête, le cadet ouvrit de grands yeux, le regard de son ange était plein d'inquiétude, plein de questions, ses lèvres tremblotaient d'anxiété. Les yeux du guitariste de perdirent alors dans le lointain, ses genoux cognèrent le sol. Sans scier, il admira la pureté du visage de son amour.
- T'as plus qu'à voir peur du regard des autres maintenant... Les cheveux du bassiste cachèrent alors son visage, son visage crispé par la haine, le désaroi envers lui même, il ne l'aimait pas, sinon il n'aurait jamais dit celà...
- Moi aussi je t'aime Linke. Dans un hoquet de suprise, ses lèvres étaient scellées, et son coeur aussi. Sur le cadenas la lettre "D" était gravé. Le plus vieux se retrouvit dos au sol. Les mains de son amour se baladait sur son torse fiévreux. Sa langue dansait comme jamais elle n'avait dansé. Les mains descendaient un peu plus, déboutonnant son pantalon. Les mains expertent de ce guitariste enlevèrent ce fameux pull rayé noir et gris, le fétiche, celui que le mettait tant en valeur, celui qu'il forçait Linke à mettre. Celui qui avait tout vécu, celui qui serait aussi témoin de leur amour.
Les mains pénétrèrent enfin le boxer du bassiste, effleurant la verge. L'ainé gémissait, demandant plus, ce que David fit. Sa main libre fut emparé après avoir pris entièrement le sexe durcit de Linke avec l'autre. Les yeux chamboulés de plaisir de celui-ci étaient inscrit dans ceux de son amant. Il se cambra et ferma les yeux, entrouvrant la bouche. Le guitariste s'approcha et lui murmura :
- T'es beau.Dans un dernier gémissement, Linke rit légèrement. Il alla embrasser les lèvres de son donneur d'orgasmes, et d'organes par la même occasion, vu qu'ils s'étaient échangés leurs coeurs.
- Fin du Flash Back -
Biensur, il y avait eu une suite. David aussi avait eu le droit à sa part des choses. Mais ça lui importait peu. Tout ce qu'il voulait, c'était lui, son bassiste de génie. Pris par le sommeil, il griffona sur la feuille,
Je t'aime Linke, mon ange.
Il vint alors se blottir contre son homme. Il retraça du bout des doigts le tatooage en forme d'étoile que son amant avait sur l'omoplate, puis s'endormit.
Le lendemain, il s'éveilla, seul. Ses partitions avaient disparu. Il partit alors dans la salle de bain. Accroché sur la vitre, ses feuilles étaient là.
Coucou toi,
Je suis partie en salle de répète,
J'ai recopié tes partitions pour bosser dessus,
Ca t'arrive souvent de bosser en pleine nuit ?
C'est pour ça que j'ai eu froid alors...
Je t'aime mon étoile.
___________Linke
Il tourna légèrement sur lui même, puis admira les deux petites ailes tatooués sur ses omoplates, le sourir aux lèvres.
THE END
Bon bah voilà, soyez indulgent(e)s
é.èTchüss